Née entre le début des années 1980 et la fin des années 1990, la génération du millénaire est la première à être complètement immergée dans la technologie numérique. Ils ont grandi dans un monde rempli d’électronique, où tout est partagé ou disponible sur simple pression d’un écran ou d’un bouton – la commodité peut être tout aussi importante que le coût, et ils sont souvent prêts à renoncer à un de ces aspects pour l’autre. Évidemment, la possibilité d’accéder à n’importe quelle information à tout moment a créé un désir intense de gratification instantanée. Même si la plupart des millénariaux veulent des services numériques et des résultats rapides, ils ont toujours soif d’expériences dans le monde réel. Les plus jeunes recherchent encore les magasins et établissements physiques, mais ils ne veulent pas perdre de temps dans des environnements désagréables. Comme le dit le proverbe : « On n’a jamais une seconde chance de faire une première impression », ce qui est particulièrement vrai de la génération du millénaire. S’ils n’aiment pas ce qu’ils voient, ils ne s’attarderont pas. Le milieu des soins de santé n’a pas échappé à ce changement. Traditionnellement, les gens s’adressaient toujours d’abord à leurs médecins de famille lorsqu’ils avaient besoin d’aide médicale. Les millénariaux, quant à eux, favorisent leur médecin de famille dans seulement 61 % des cas.1
La plupart des millénariaux sondés sur le sujet ont déclaré qu’ils voulaient un environnement calme, d’ambiance similaire à un spa, accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ils préfèrent l’enregistrement en ligne, un accès à distance aux médecins, des installations de bien-être et de vente, ainsi que des applications mobiles pour le suivi[2]. Lorsqu’ils évaluent à quel spécialiste de la santé ils devraient s’adresser, les millénariaux sont deux fois plus susceptibles que les patients plus âgés de faire des recherches en ligne. Ainsi, seulement 28 % des personnes âgées consultent des évaluations en ligne, contre 50 % des millénariaux. Les patients plus jeunes veulent accéder facilement non seulement à leurs propres informations de santé, mais aussi à des informations sur les fournisseurs de soins.